Chef mécanicien, technicien en architecture navale, matelot ou encore surintendant… 4 entreprises du Québec sont actuellement à la recherche de dizaines de professionnels du secteur afin de pourvoir ces belles opportunités au Québec ! Marc-Olivier Gaudreau (coordonnateur chez Desgagnés) et Mariangela Olmos, coordonnatrice en acquisition de talents pour la Société des traversiers du Québec (STQ), représentant deux des quatre entreprises québécoises qui recrutent dans le cadre des Journées Québec France, se prêtent au jeu des questions réponses afin de démystifier le travail et la vie de l’autre côté de l’Océan.
Pourquoi recruter des personnes en France ?
Marc-Olivier Gaudreau (Desgagnés) : Le manque de main-d’œuvre qualifiée au Canada nous pousse à élargir nos horizons de recrutement. La France est reconnue pour produire des marins compétents.
Mariangela Olmos (STQ) : Au Québec, il y a une forte pénurie de main-d’œuvre en général et l’industrie maritime est fortement touchée. Pourquoi la France spécifiquement ? Le domaine maritime au Canada, comme ailleurs dans le monde, est fortement réglementé. Avant 2019, il était quasiment impossible de recruter des marins étrangers, car leurs brevets n’étaient pas reconnus par Transport Canada. À partir de 2019, Transport Canada a signé des ententes bilatérales avec plusieurs pays, dont la France, pour permettre la reconnaissance des brevets maritimes étrangers au Canada.
Jusqu’à présent, une dizaine de pays font partie de ces ententes, toutefois la France reste un des seuls pays de la francophonie à avoir une entente de reconnaissance des qualifications maritimes auprès de Transports Canada. Dans le cas de la STQ, en tant que société d’État, la langue officielle est le français. C’est pourquoi le recrutement à l’international, d’officiers mécaniciens et d’officiers de navigation, se limite surtout à la France actuellement.
Comment s’assurer que le diplôme sera reconnu au Québec ?
Marc-Olivier Gaudreau (Desgagnés) : Je vais m’en occuper personnellement, il y a déjà des ententes de réciprocité entre la France et le Canada à cet effet. Le processus prendra environ 2-3 semaines, mais je ne suis pas inquiet que leurs brevets vont être reconnus.
Mariangela Olmos (STQ) : Nous validons auprès de Transport Canada que les brevets et les certificats seront reconnus dès le début du processus de recrutement. Cela nous assure que le candidat sélectionné pourra obtenir une équivalence canadienne avant son embauche chez nous.
Quels sont les avantages à travailler au Québec ?
Marc-Olivier Gaudreau (Desgagnés) : Tout d’abord, la langue est la même, presque la même ! La culture est également semblable à celle en France ! Enfin, la présence importante d’une communauté française aide et rassure à l’installation !
Mariangela Olmos (STQ) : D’abord pour la conciliation, travail et vie personnelle qui sont devenus une priorité pour les gens. À la STQ, grâce à notre type d’offre de services (traversiers de courte durée), nos employés peuvent retourner dormir à la maison tous les jours ou travailler une semaine à bord et retourner à la maison pendant une semaine avec leur famille.
Également, le Québec présente une bonne qualité de vie où l’on retrouve toutes les activités et les services souhaités. Le Québec est une province du Canada très vaste et un candidat pourra s’établir dans une région répondant à ses aspirations le long du fleuve Saint-Laurent, en ville, en campagne ou même, en région éloignée.
Quelles sont les différences par rapport à la France dans le travail ?
Marc-Olivier Gaudreau (Desgagnés) : À bord d’un navire, qu’il soit à l’international ou au Canada, le travail reste sensiblement le même (spécialement pour des mécaniciens). Il est difficile de répondre à cette question, car je ne connais pas vraiment la réalité du travail en France, donc comparer devient compliqué. Chose certaine, s’ils viennent pour Desgagnés, ils vont avoir un soutien de la compagnie pour leur fournir et payer les formations manquantes / pertinentes pour leur travail. Nous avons aussi un bon système de communication entre les navires et le bureau, chose moins courante en Europe.
Mariangela Olmos (STQ) : À la STQ, les salaires sont versés de manière bimensuelle. Les rapports hiérarchiques sont moins marqués avec des relations plus fluides et des gestionnaires accessibles. Le tutoiement est courant, ce qui facilite les rapports entre les personnes.
Ainsi, un lien de confiance se tisse rapidement entre l’employeur et l’employé. Cela fait en sorte que ce dernier aura l’autonomie nécessaire pour la réalisation de ses tâches quotidiennes et sera vite à son aise dans son nouvel environnement de travail.
Enfin, à la STQ, la mobilité au sein de l’organisation et les possibilités d’avancement sont accessibles aux employés. Il est courant de voir du personnel navigant gravir les échelons. Par exemple, un de nos premiers officiers mécaniciens recrutés en France est devenu chef mécanicien senior, et ce, un an après son embauche !
En quelques mots, pourquoi les candidats devraient-ils choisir votre entreprise au Québec ?
Mariangela Olmos (STQ) : Nous offrons une conciliation vie professionnelle et vie personnelle hors pair. À la STQ, en comparaison aux conditions de l’industrie maritime en général dans le monde, étant donné notre type d’offre de services (traversiers de courte durée), nos employés peuvent retourner dormir à la maison tous les jours ou dans le pire des cas ils vont travailler une semaine (7 jours) à bord et retourner pour être à la maison pendant une semaine (7 jours) avec leur famille.
Le programme de recrutement international de la STQ prévoit l’accompagnement intégral du candidat sélectionné et de leur famille tout au long du processus d’immigration et d’embauche. Cela assure une expérience positive qui facilite leur arrivée et leur intégration dans la communauté d’accueil. Pour y arriver, la STQ compte sur les services de professionnels spécialisés dans le domaine de l’immigration (conseiller en mobilité internationale, équipe d’avocats spécialistes en immigration, soutien à la relocalisation, etc.) pour assurer un processus fluide et faciliter les démarches pour venir au Canada et s’y établir.
La STQ offre aussi une gamme d’avantages sociaux très concurrentiels comme, par exemple, 4 semaines de vacances payées après la première année de service, 13 journées de congé fériées payées par année, une assurance collective complète (médicaments, soins de santé, assurance vie) et l’accès au fond de retraite des employés du gouvernement.
Nous offrons la possibilité aux employés de parfaire leurs connaissances avec de la formation continue et il y a de réelles possibilités d’avancement dans l’organisation.
Enfin, votre rôle au quotidien sera d’offrir des services aux communautés pour assurer leur déplacement et participer à la vitalité du Québec.
Marc-Olivier Gaudreau (Desgagnés) : Notre groupe vous permettra de naviguer sur des navires au gaz naturel, à la fine pointe de la technologie. Desgagnés est d’ailleurs un pionnier du transport maritime durable avec nos 4 navires à bicarburation / LNG.
Vous aurez aussi la possibilité de naviguer dans le Grand arctique canadien sur nos navires cargo et pétroliers qui iront desservir les communautés ainsi que les mines du grand Nord.
Avec notre flotte diversifiée, vous aurez la possibilité de faire valoir vos connaissances et de voir du cargo ainsi que des navires différents.
En tout temps, vous serez épaulé par l’équipe de la gestion des équipages qui pourra vous éclairez et répondre à vos questions.
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