AEM2024

AEM 2024 – Objectif zéro émission carbone 2050

Première table ronde des Assises de l'Économie de la Mer 2024

L’intérêt de la première table ronde a été servi par la hauteur de vue des intervenants qui ont encore une fois impressionné l’assistance. Ils ont fait le point sans langue de bois tout en faisant preuve d’optimisme, un optimisme réaliste : oui, la neutralité carbone du secteur maritime en 2050 est atteignable mais il faut que chaque acteur maintienne et amplifie les efforts consentis. Les défis sont énormes.

Jeune Marine vous propose un verbatim qui résumera mieux que nous ne pourrions le faire la riche substance des propos tenus :

Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables

    • « Nous disposons de deux leviers pour réussir la décarbonation du transport maritime : le renouvellement de la flotte et l’innovation sur les carburants. »

       

Pierre-Éric Pommellet, président du GICAN et PDG de Naval Group

    • « Le temps industriel est un temps long. Le cycle d’un navire est de 20 ans. Les navires qui navigueront en 2050 doivent être lancés à partir de 2030. Les navires que nous lancerons en 2030 doivent être étudiés dès aujourd’hui. »

       

Édouard Louis-Dreyfus, président des Armateurs de France.

      • « L’erreur serait de se focaliser sur 2050. Si nous ratons la marche de 2030 (-40% d’émissions par rapport à 2008), nous échouerons à atteindre l’objectif de 2050. »

      • « Je considère que la flotte française est en avance. Il ne faut pas entraver ses efforts. »

      • « 2030 sera très coûteux pour les armateurs, dont beaucoup sont des PME. »

      • « Pour préparer l’avenir et investir sur le long-terme, les armateurs ont besoin de stabilité et de visibilité. Or, il y a de grosses incertitudes (taxe carbone et exonération des charges) qui font que nous avons du mal à nous projeter. »

 

Nathalie Mercier-Perrin, présidente du Cluster Maritime.

    • « 9 produits sur 10 dans le monde passent par le transport maritime. »

    • « Le port est le cordon ombilical d’une région. Il devra s’adapter aux demandes de soutage comme aux besoins d’approvisionnement de l’hinterland ».

    • « La question qui se posera demain : y-aura-t-il du carburant pour tous (aérien, maritime, routier, industrie) ? »

       

Antoine Pellion, secrétaire général de la planification écologique.

    • « On ne pourra pas fabriquer tous les carburants à partir des ressources de notre territoire. Il faudra importer de nouveaux intrants pour les usines de transformation des biocarburants ; nous développerons donc de nouvelles dépendances stratégiques. »

       

Pierre-Éric Pommellet, président du GICAN et PDG de Naval Group

    • « Il y a beaucoup de technologies communes entre l’aérien et le maritime. Je ne pense pas qu’il y aura concurrence entre ces secteurs. »

    • « Tout ce qu’il se passe en ce moment est une opportunité pour que nos entreprises redeviennent ce qu’elles étaient. »

 

Nathalie Mercier-Perrin, présidente du Cluster Maritime.

    • « L’économie bleue se porte bien. Regardez l’exemple de Bénéteau qui est un champion. L’économie maritime dans son ensemble est la colonne vertébrale de notre économie nationale. »

    • « Notre écosystème est très soudé. »

 

Pierre-Éric Pommellet, président du GICAN et PDG de Naval Group

    • « Le pessimisme du constat appelle l’optimisme du combat. » (Citation de Patrice Franceschi)

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