De retour de son voyage inaugural à travers l’océan Atlantique, Guillaume Le Grand, Président de TOWT, Daniel Havis, président du conseil de surveillance de HAROPA PORT et Edouard Philippe, Maire du Havre et Président de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, étaient présents ce lundi 28 octobre pour célébrer cette première traversée réussie et baptiser ANEMOS, ce premier navire d’une série de 8 d’ici 2027 qui sera complété ensuite par 22 unités supplémentaires.
En 2021, TOWT s’est lancé dans le projet d’industrialisation de son modèle de transport décarboné avec le développement d’une flotte en propre de voiliers-cargos. Ces navires permettent de transporter des marchandises en utilisant la force du vent, réduisant ainsi de 95% les émissions de CO2 par rapport aux modes de transport traditionnels. La mise en service des deux premiers voiliers-cargos s’est déroulée au cours de l’été 2024, avec les navires Anemos et Artemis, d’une capacité de 1 000 tonnes.
Ce lundi 28 octobre, Guillaume Le Grand, Président de TOWT, a souligné le succès du voyage inaugural de leur premier voilier-cargo, Anemos. Parti du Havre, Anemos a fait escale à New York, Santa Marta et Québec, respectant les délais prédits, confirmant ainsi la fiabilité de cette solution de transport décarboné. Avec deux navires actuellement en opération et des performances prometteuses, TOWT marque un pas important pour l’avenir de la navigation décarbonée. Le nom du troisième navire a également été révélé : ATLANTIS. En construction aux chantiers Piriou au Vietnam, il sera opérationnel dans un an et demi.
TOWT a d’ores et déjà annoncé la commande de six navires supplémentaires propulsant l’entreprise à la tête de la plus grande flotte de voiliers-cargos au monde et leader mondial du transport de marchandises à la voile d’ici 2027. Avec huit navires, TOWT contribuera, en transportant environ 200 000 tonnes de marchandises chaque année, à économiser environ 40 000 tonnes de CO2.
TOWT vient de concrétiser ce que bon nombre pensait impossible, et dans une totale conviction de transmettre le modèle le plus vertueux, Guillaume LE GRAND et Diana MESA ont choisi leur propre fille, Olympe, pour devenir la marraine d’ANEMOS, symbole d’une vision d’avenir décarboné pour nos enfants, devenant certainement la plus jeune marraine de l’histoire couverte par Jeune Marine :
Olympe LE GRAND – MESA :
« Mon Père, Monsieur le Président du Conseil de Surveillance HAROPA PORT, Monsieur le Maire, chers parents, chers amis, Mesdames, Messieurs en vos titres et qualités respectifs, bonjour à tous,
Je m’appelle Olympe LE GRAND – MESA, je vais avoir 9 ans d’ici une dizaine de jours.
Je trouve que mes parents travaillent beaucoup trop et ne parlent que trop de transport à la voile. Pour être franche, les voiliers-cargos j’en entends parler du matin au soir !
Je n’y suis pour rien, mais je ressens aujourd’hui une vraie fierté de voir le vrai navire, ici, tout juste à quelques mètres de mon école.
De la Roumanie, chez Piriou à Giurgiu sur le Danube, où la coque d’Anemos a été construite – nous étions déjà allés lui rendre visite ! Je me souviens encore de la soupe à la tripe, que j’ai beaucoup aimée ! Et que de – entre guillemets « vacances » – à Concarneau, où Anemos était depuis l’été 2023.
Je me rends bien compte qu’Anemos est un grand bateau ! Je me rends bien compte qu’il est assez différent des autres. Je trouve ça bien que l’on essaie de travers les immenses océans juste à la voile. Je trouve ça bien pour la planète, et aussi pour pouvoir continuer à manger du chocolat.
Quand je vois ces mâts immenses, ces gens qui travaillent à bord, honnêtement c’est très impressionnant !
On m’a proposé d’être la marraine d’Anemos – c’était à Paillette, je m’en souviens comme si c’était hier. « C’est quoi être une marraine ? » demandai-je.
Je me souviens qu’on m’a répondu que ça voulait dire que je devais casser une bouteille pour porter chance au voilier et à ses marins. On m’a aussi dit qu’il allait falloir faire un discours ; ça c’est le côté un peu effrayant. Surtout à côté d’Edouard Philippe !
Marraine, c’est « symbolique », alors je crois que ça représente quelque chose de fort, voilà.
A presque 9 ans, la question de la température à la fin du siècle, qui est juste un graphique, théorique, pour tous ceux qui nous en parlent, mais pour moi ça sera la Planète de mes vieux jours si j’arrive jusqu’à là ! Nous, les enfants, nous ne votons pas, mais nous risquons de devoir assumer à notre maturité une Planète devenue tout simplement invivable. Je pense que c’est dans cet esprit que l’on m’a proposé d’être marraine, comme pour envoyer un message dans le futur. Je vous souhaite longue vie à tous, longue vie à Anemos, et longue vie à la vie sur Terre !
Chaque navire-jumeau de la flotte aura une très jeune marraine, et je pense déjà à la petite Artémis BOUYSSOU, petite marraine du voilier-cargo du même nom.
Moi qui suis née à Brest et qui ai également le passeport colombien, mais qui suis en fait une vraie Havraise – de Danton / Saint-François, aller casser la bouteille de champagne sur Anemos qui nous est venu de Bretagne, et qui arrive avec du café de Santa Marta, je ne peux qu’être très émue !
Je tiens à saluer mes copains de classe, à remercier mes maitresses Mesdames LECOSSOIS et DUVAL, et la directrice de l’Ecole Dauphine, Madame DUBERNET, j’embrasse toute ma famille présente, et spécialement mes parents qui me permettent ainsi de les voir un peu au travail 😉 ! Muchas gracias a toda mi familia !
Monsieur HAVIS, merci de nous accueillir, Monsieur PHILIPPE, bon courage pour la campagne, vous allez y arriver !
Regardons loin ensemble ! Je vous embrasse tous, merci ! »