Jeune Marine avait cette année un stand complet sous ses propres couleurs. Fort bien équipé en matériel de prise de vues, et servi par une équipe compétente, il nous a permis de réaliser de nombreuses interviews, profitant de la présence de professionnels de la marine marchande aux Assises. Si la vidéo apporte au magazine une vitalité adaptée aux nouveaux modes de communication, le livre le raccroche à une tradition littéraire dans laquelle nous puisons nos racines.
Le stand nous a ainsi permis de présenter à nos visiteurs les trois titres que les Éditions Jeune Marine ont publiés cette année et, bonne surprise, les lecteurs étaient au rendez-vous. Nous les remercions chaleureusement pour leur bon accueil.
Tandis que Stanislas Segard devisait avec les amateurs de thrillers qui découvraient avec lui qu’un porte-conteneurs peut être le théâtre d’une terrible intrigue, nous discutions avec les adeptes d’anticipation du vecteur que représente le roman pour susciter une réflexion sur les évolutions futures du métier. Quand un article studieux ou une thèse savante ne suffisent pas, le roman propose une approche originale.
Pour de jeunes auteurs, la rencontre avec des lecteurs, seraient-ils futurs, est une expérience des plus plaisantes. L’idée maîtresse des Éditions Jeune Marine – susciter des vocations à travers le roman – a rencontré un intérêt certain chez nos interlocuteurs des Assises qui regardent d’un bon œil le réveil d’une certaine littérature maritime.
Pour que l’expérience vive, il nous faut convaincre de nouveaux auteurs. Au printemps, nous vous présentions notre ligne directrice : éditer des récits qui évoquent la vie contemporaine des marins du commerce. L’écriture est un hobby, au même titre que la peinture amateur ou la fabrication de maquettes : elle réclame une envie, quelques idées, une expérience à forger et un peu de persévérance.
Lancez-vous et soumettez-nous vos tapuscrits ! Nous les attendons avec impatience.
Eric BLANC