La MLC…. Marine Labour Convention 2006 # amendée par la dite Convention de Manille 2010.
Cette loi qui s’applique aux gens de mer, et que nous devons… aux Philippins (cabayan, si tu nous entends).
En effet un célèbre sociologue parlait des gens de mer en ces termes : « ni morts, ni vivants : marins » ; citation aussi attribuée à Platon.
Laisser femmes et enfants pour aller courir les océans ou travailler sur les chantiers ; ça mérite que l’armateur fournisse au moins le pain et l’eau, de vivre décemment à bord, des cabines plutôt que des dortoirs, le droit de visiter un médecin sur demande, de ne pas être discriminé, l’absolu droit de pouvoir sortir à terre, et de pouvoir envoyer des courriers à ses proches, par exemple et de manière non exhaustive bien sûr.
Car travailler en mer, ce n’est pas – du point de vue de certains, voire du bon sens – être « à la merci » d’un armateur peu scrupuleux dans ce qui est le vecteur d’un commerce international que l’on sait des plus global.
On pourrait appeler cela un principe de juste subsidiarité dans les efforts et les bénéfices partagés et par le succès de l’expédition maritime.
Tous ont vu des bateaux poubelles, des travailleurs bloqués sur les navires et nourris dans les ports par la solidarité des populations indigènes.
Désormais, les pavillons de complaisance sont signalés, et l’application de la MLC vérifiée par les autorités des ports visités.
Convention du travail maritime : https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—ed_norm/—normes/documents/publication/wcms_221250.pdf
Fiche descriptive Armateurs de France : https://www.armateursdefrance.org/sites/default/files/decryptages/fiche_convention_mlc_adf_2017.pdf