À quelques minutes d’une cérémonie magnifique, Gianluigi Aponte commence son discours en saluant la collaboration depuis toujours entre MSC et les Chantiers de l’Atlantique. « C’est un honneur d’être ici avec vous tous pour assister à la livraison du MSC World Europa, cinquième classe des 15 paquebots construits par les Chantiers de l’Atlantique pour MSC Croisières » énonce avec enthousiasme l’armateur.
Avant le baptême du MSC World Europa, la compagnie regarde vers l’avenir. Nous découpons la première tôle du prochain navire, le MSC World America. Le second navire de la série, sistership du MSC World Europa, doit être livré dans deux ans. Comme le premier, il représente un investissement d’environ 1,2 milliards de dollars. « Merci à MSC d’être cette clientèle extraordinaire. Un client très exigeant… mais qui ne triche pas et qui tire vers le haut le travail des chantiers et ses activités » salue au passage Laurent Castaing, Directeur des Chantiers.
Presque les trois quarts des vingt-et-un navires en flotte sont nés dans l’Estuaire de la Loire. Et ce n’est pas fini : à quelques centaines de mètres du nouveau navire-amiral, le MSC Euribia est déjà en cours d’armement. Le dernier de la série Meraviglia-plus sera livré en juin 2023 à la compagnie italo-suisse. Les Chantiers de l’Atlantique doivent encore construire quatre navires pour MSC Croisières d’ici à 2028.
Cette collaboration de longue date a permis une innovation grandissante riche tant pour le savoir-faire des Chantiers de l’Atlantique que pour la flotte en exploitation de MSC. « Le MSC Europa est le notre premier navire au gaz naturel liquéfié et le premier paquebot à propulsion GNL à être construit dans l’Hexagone » explique Laurent Castaing. « Au-delà de cela, nous avons développé sur ce navire une pile à combustible, technologie poussant à son maximum le défi de la décarbonisation du monde maritime » ajoute Pierfrancesco Vago, Directeur Général de MSC Croisières. « Cette première installation est une première, que nous développerons par la suite pour atteindre des capacités de production atteignant de plusieurs mégawatts. » Tous réaffirment le premier objectif de la compagnie, c’est-à-dire un navire zéro émissions ; et au plus vite… pendant l’escale. En attendant le MSC World Europa est décrit comme une réussite exceptionnelle d’un point de vue environnemental. « Le MSC Virtuosa était déjà à un EEDI de 40 % supérieur à son prédécesseur. L’EEDI du MSC World Europa est 47 % supérieur. On parle du plus haut EEDI de la flotte croisière mondiale ! » décrit Linden Coppell, responsable environnemental de la compagnie.
MSC Croisières occupe une place majeure dans le monde de la croisière aujourd’hui. Lors d’un point presse début octobre (cf. lien), Patrick Pourbaix, directeur France-BeLux, saluait la place grandissante de la compagnie à l’échelle mondiale. De l’Histoire de la croisière moderne, c’est la première fois que qu’une des trois grandes compagnies mondiales est européenne. En France, la compagnie développe de manière intensive ses têtes de lignes, Marseille et Le Havre. Le port normand compte désormais des embarquements et débarquements par centaines à chaque escale, y compris l’hiver ; chance remarquable pour le tourisme local.
Visitez le navire en détail avec Antoine_Ships, actuellement élève en OCQPI3 :
