La compétition étudiante mettant en valeur l’efficience énergétique et organisée par Hydros s’est achevée le 27 juillet 2014 sur la plage de Dorigny, près de Lausanne. Les prix principaux de l’HYDROcontest reviennent aux équipes HE ARC Saint Imier de Suisse pour la catégorie navire de charge et à Paris La Villette/ENSTA Bretagne de France pour la catégorie navire passagers.!Une victoire saluée par le grand public et les différents professionnels présents. En plus du public nombreux, les 13 équipes venues du monde entier ont reçu la visite de la marraine du concours, Claudie Haigneré, première spationaute française et présidente d’Universcience. Les gagnants se sont partagés les 100 000 FS pour continuer leurs recherches sur leurs solutions techniques. L’émotion était présente après une semaine passée à s’enthousiasmer autour des bateaux. Les échanges ont été très forts. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition en 2015.
Les deux équipes de l’ENSM ont été primées.
Hydro’s Ride, le team havrais managé par Philippe Martin qui a présenté « Fly Wood », un trimaran en contreplaqué construit à Sainte-Adresse, remporte le prix de la meilleure communication. Les Hydro Riders avaient décidé de se donner les moyens d’une communication efficace. Pour se consacrer entièrement à la construction de la coque en contreplaqué, des foils et à l’électronique, ils ont recruté une stagiaire pour mettre en œuvre leur communication. Repérés en amont par les organisateurs qui savent l’importance de la communication dans la réussite d’un projet, ils ont remporté haut la main le prix de la meilleure communication. Au niveau navigation, les aléas de l’électronique ont rendu parfois Fly Wood hors contrôle.
Hydro Tech le team marseillais animé par Simon Bernard avait fait le choix de construire deux bateaux, un ultra léger en carbone et un semi-submersible pour le transport lourd. Ce dernier lui vaut le prix de l’innovation technologique dans la catégorie transport de charge.
Sur la plage de Dorigny, les deux bateaux des Marseillais ont fait le spectacle. Le semi-submersible a impressionné par l’originalité de sa conception. Du navire, on ne voit en surface que la passerelle, reliée au « sous-marin » par un mat. L’audace au service de l’efficacité énergétique a été validée par les spécialistes présents. Malheureusement, les algues protégées du lac Léman ont bloqué l’hélice à chaque mise à l’eau, limitant la progression du bateau. Cependant, la démonstration fut faite et le jury ne s’y est pas trompé. Les Mar-mar d’Hydro Tech remportent un prix mérité.
Pour le navire à passagers, Hydro Tech pariait sur la légèreté avec un navire en carbone de 4 kilos. Comme dans l’autre catégorie, les élèves se sont battus jusqu’à la dernière minute, offrant même à l’issue de la dernière course un spectacle free-style dans le lac !
Jeune Marine , partenaire de l’équipe marseillaise félicite Hydro Tech. La détermination des membres de l’équipe, leur capacité à travailler sans relâche et ne pas céder au découragement a impressionné. Jours et nuits, le stand a vécu au rythme des essais, des transformations, des surprises de l’électronique, de la faiblesse d’une pièce… La fatigue, visible sur les visages, n’a pas troublé les esprits, et les gestes sont restés précis. D’un stand à l’autre, les prêts d’outils, les conseils, les encouragements ont rythmé les échanges. Fair play, l’équipe australienne a cédé sa place en ¼ de finale à Hydro Tech.
« On ne lâche rien ! » Mot d’ordre illustré par Hydro Tech terminant leurs réglages sur le ponton, embarquant vers la zone du concours visseuse à la main, les poches pleines d’écrous et de rondelles. Un bel esprit d’Hydros, qui ont montrer qu’avec peu de moyens, les marins sont capables de mener très loin leurs « navires ».
Durant ces quatre jours de compétitions, les onze élèves de l’Hydro étaient soutenus par trois professeurs, encouragés par Monsieur François Marendet, directeur de L’ENSM, et par Madame Mironneau, chargée de la communication à l’ENSM.
Juste une question de Mar-Mar à Hydro Tech: Comment charger et décharger un navire de charge semi submersible si à l’avenir cette conception devient réalité ?
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