On en entendait parler depuis 1999, malgré quelques retards et difficultés avec les lanceurs de satellites, on peut enfin se positionner grâce à un système de positionnement européen (et donc indépendant).
Le communiqué du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) annonce que c’est le véritable feu vert pour Galileo et le signal qu’attendaient les entrepreneurs pour développer tout le pan applicatif que permet le système.
A partir d’aujourd’hui, jeudi 15 décembre 2016, Galileo offre gratuitement les services suivants :
* Navigation plus précise pour les citoyens avec l’OS (Open Service), pour les utilisateurs
déjà équipés d’une puce Galileo sur leur smartphone ou à bord de leur véhicule,
* Appui aux opérations d’urgence, avec le service SAR (Search & Rescue) le temps de localisation d’un appel de détresse étant maintenant ramené à moins de 10 minutes,
* Meilleure synchronisation pour les infrastructures critiques, pour permettre une meilleure gestion des transactions financières, des télécommunications et des réseaux de distribution d’énergie,
* Sûreté accrue pour les pouvoirs publics avec le PRS (Public Regulated Service) et de nouveaux outils, plus précis et sûrs, pour la protection civile, les services d’aide humanitaire, ou encore les douanes ou les forces de police.
Il ne s’agit bien évidemment que d’un premier pas pour un système qui, en pleine capacité opérationnelle à partir de 2020, offrira des performances totalement autonomes et améliorées en termes de positionnement, de datation et de sécurité du signal.
Le système permet d’étoffer et de compléter l’offre existante des systèmes GPS (Etats-Unis), GLONASS (Fédération de Russie) et BEIDOU (Chine) et bientôt l’IRNSS (Inde)
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CNES