L’association HydroTech, constituée d’élèves de l’École Nationale Supérieure Maritime de Marseille, a conclu ce jeudi 23 février 2017 un partenariat avec le chantier naval des pilotes marseillais pour la construction d’une coque de bateau.
HydroTech est une association d’élèves de la marine marchande participant à la compétition HydroContest. Il s’agit d’un concours étudiant international, ayant lieu en juillet 2017, sur le site de Lausanne en Suisse. Son objectif est la construction de navires plus écologiques, plus efficients et innovants, avec deux catégories : coques légères et coques lourdes.
La coque lourde d’HydroTech sera donc construite, suivant les plans du responsable coque lourde, sur le Chantier Naval du Jai, sur l’Étang de Berre, un site qui appartient aux pilotes marseillais. Il s’agit, en effet, de la seule station au monde à concevoir, construire et équiper ses propres pilotines. Ainsi, grâce au chef du chantier, Jean-Claude Vincinguera, les élèves de la marine marchande bénéficieront de précieux conseils et de l’expérience de leurs aînés pour la conception d’un moule. En outre, leurs installations permettront, par la suite, la création d’une coque en fibre, par le procédé d’infusion.
De cette manière, HydroTech, sponsorisé par différents groupes dont l’assurance GMF, la banque BFM, et l’ENSM, concourra cet été avec une coque de qualité, ce qui les aidera à remporter certains prix, comme celui de l’innovation, obtenu déjà deux fois.
Par ailleurs, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique d’apprentissage et de transmission de connaissances entre ces futurs officiers de la marine marchande et les professionnels du chantier naval, tout en faisant rayonner la ville de Marseille au niveau international, lors de la compétition.
Les Hydros de Marseille participent depuis la première édition en 2014 de ce challenge sur le lac Léman, avec une première équipe emmenée par Simon Bernard et son sous-marin cargo. Idée iconoclaste et très innovante qui s’est malheureusement heurtée à des sondes réduites et une flore sous-marine conséquente. Mais idée géniale, puisque lors de la 3 éme édition en 2016, 80% des équipes présentaient des prototypes sous-marins, prouvant la pertinence du concept au niveau performance et rendement de ce type de flotteur. Simon Bernard en a fait le sujet de son mémoire de 5éme année soutenu en 2016. Reste l’éternel problème opérationnel: Le chargement et le déchargement de la cargaison in fine.