Brèves

Avec le Bretagne, Brittany Ferries fête 30 ans de réussite économique et de partenariat emblématique avec les territoires bretons !

Un projet emblématique pour une jeune Compagnie de paysans-armateurs

En 1989, Brittany Ferries vient de fêter ses 16 premières années de traversées Transmanche. La jeune Compagnie affrète jusqu’à présent ses ferries, à commencer par le Kerisnel, premier et emblématique navire de la flotte. Mais Alexis Gourvennec, son fondateur, décide de donner une nouvelle envergure à sa Compagnie et de se doter de son premier navire conçu ″sur mesure″. Il se lance donc en 1987 dans un projet novateur et visionnaire : faire construire un ″Jumbo ferry″ par les Chantiers de l’Atlantique. 
A la fin des années 80, ces ″Jumbo ferries″  – nouveaux géants des mers – vont accompagner efficacement le développement du tourisme et de la société de loisirs. Ils accompagneront d’autant mieux le développement des lignes de Brittany Ferries vers le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne.

Alexis Gourvennec, créateur de la Compagnie Brittany Ferries lors du baptême du Bretagne © Brittany Ferries
Alexis Gourvennec, créateur de la Compagnie Brittany Ferries lors du baptême du Bretagne © Brittany Ferries

 

Un partenariat privé-public précurseur et innovant 

Ce projet de  ″Jumbo ferry″ – voulu et conçu par Alexis Gourvennec – avait un coût trop important – 437 millions de francs – pour être porté seul par Brittany Ferries. Heureusement, dès 1982 et avec l’aide de Louis Le Pensec, ministre de la Mer, un modèle de financement innovant avait été créé, reposant sur un partenariat audacieux avec les Territoires. Une première SEM (Société d’Economie Mixte), la SABEMEN, avait été créée avec un capital détenu majoritairement par les collectivités publiques, 70 % (pour moitié par les départements bretons, pour moitié par la Région Bretagne) et 30 % par Brittany Ferries.
Cette société avait pour vocation d’investir dans la flotte de Brittany Ferries qui lui versait, en contrepartie, des loyers sur de longues périodes, garantissant ainsi le placement avisé des collectivités bretonnes. La SABEMEN va donc investir en 1987 dans la construction du Bretagne et Brittany Ferries s’engagera, en contrepartie, dans le versement de loyers lucratifs pendant 25 ans. A l’origine de la réussite du Bretagne, il y a donc la conjugaison de deux forces bretonnes : celle, privée, des agriculteurs de la SICA de Saint Pol, actionnaires de Brittany Ferries, et celle, publique, de la Région Bretagne et des quatre départements bretons.

 

Une architecture et un design d’exception

Le Bretagne fut le premier ferry français à avoir une carène dessinée par un cabinet d’architectes finlandais. Il passait très bien dans la grosse mer du Golfe de Gascogne avec la houle de l’arrière, mais également avec la mer de Nord-Ouest au tangage en remontant vers Ouessant. La porte d’étrave était une des premières portes autoclaves construites sur un ferry, jamais le moindre souci ne vint perturber notre navigation dans le gros temps. Cela nous permit d’assurer un service quotidien sur toute l’année entre Plymouth et Santander avec des vitesses moyennes soutenues, et ce, malgré les tempêtes hivernales. 
La passerelle de navigation bénéficia des toutes premières études d’ergonomie, et fut révolutionnaire par rapport aux autres navires. Navigation automatique intégrée avec le système NACOS, mouillage automatique de la passerelle, caméras intérieures et extérieures commandées de la passerelle par scrutation automatique, extinction automatique des ponts garages commandée par triple détection gaz, flamme et température  mise en place pour la première fois sur un navire, et enfin, avec 25 ans d’avance, le Safe return to port : sans énergie nous pouvions alimenter en combustible deux moteurs principaux pour retourner au port par nos propres moyens.
En bref, le Bretagne fut précurseur dans tous les domaines, de la navigation à la sécurité, du management des équipages au service croisière des passagers
″, témoigne Joseph Hardouin premier Commandant du Bretagne.

L’art comme manifeste : l’exception culturelle du Bretagne

A l’origine destiné aux rotations depuis le Royaume-Uni vers l’Espagne et au renforcement de la ligne d’Irlande, le Bretagne est repositionné sur la ligne Saint-Malo/Portsmouth en 1993. Plus de 10 millions de passagers l’ont emprunté et ont pu apprécier son raffinement, son design, la qualité de ses aménagements, ses prestations hôtelières et sa restauration. Tout en s’appuyant sur des thèmes et avec l’assistance des architectes d’intérieur de A.I.A., la décoration du Bretagne est confiée à un artiste écossais amoureux de la Bretagne, Alexander Goudie. Une façon de renouer avec cette tradition d’armateur qui perdura pendant des siècles avant de sombrer dans l’oubli. Ses peintures et fresques sont un hymne à la Bretagne, sa culture, ses traditions entre campagne et littoral. Aucun ferry au monde ne possède une telle collection d’œuvres d’art réalisées par un seul artiste. Tous les bateaux de la flotte Brittany Ferries qui ont succédé au Bretagne sont désormais autant d’invitations à l’art et à l’évasion.
En 2009, Brittany Ferries a investi quelque 10 millions d’euros dans la rénovation des espaces publics. Les travaux portent sur ″l’upgrading″ de 50 cabines, la rénovation des cabines existantes, du restaurant self-service et du salon de thé La Gerbe de Locronan avec la création d’un espace café Wi-Fi, ainsi que la transformation d’une partie des salons de sièges inclinables en espace détente et lecture.

Un modèle d’inspiration pour Jean-Marc Roué

Le Bretagne, première construction dirigée par Brittany Ferries aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, ça fait rêver ! Un partenariat public/privé innovant a permis à l’armement breton de prendre un essor majeur il y a trente ans de cela. 

A l’heure où les Chantiers STX de Saint-Nazaire cherchent la meilleure formule de portage pour l’avenir, ne serait-il pas opportun d’imaginer ce type de solution ? Un partenariat ambitieux entre les Territoires et quelques entreprises françaises – dont Brittany Ferries bien sûr ! – pourrait donner aux Chantiers de l’Atlantique un autre avenir que le drapeau italien. 

Alors que les carnets de commande de ces Chantiers sont pleins pour les 10 ans à venir, acteurs publics et privés pourraient offrir à ce fleuron de la construction navale les clefs d’un développement sous pavillon national et la création de capacités nouvelles pour répondre aux besoins de la marine marchande comme de la Marine nationale″, s’interroge Jean-Marc Roué, Président du Conseil de Surveillance Brittany Ferries.

Source
Communiqué de presse - Brittany Ferries
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