Si vous avez la curiosité de cliquer sur l’onglet ARCHIVES puis sur le JM238 paru en mai-juin 2017, vous y retrouverez pages 42 et 43 le portrait du peintre Henri Landier.
Cet artiste au long-cours tient bon la barre de son atelier-galerie de la rue Tourlaque à Paris (18ème) et continue de produire, tant des œuvres sur toile que sur papier : avec Henri, le chadburn ne décolle jamais des secteurs « en avant », jamais de stop et encore moins de TPLM, même si l’artiste crée depuis maintenant 70 ans et pourrait prétendre à quelque repos !
Henri Landier, je l’avais relaté, a connu la marine marchande de 1954 à 1958 : de pilotin à la Schiaffino sur les lignes d’Algérie, il exercera la fonction de lieutenant à bord des pétroliers de la Shell, avant de poser définitivement son sac à terre pour reprendre la vie de bohême à Montmartre. Ses années de navigation auront laissé une empreinte dans son œuvre prolifique et, régulièrement, il propose une exposition sur le thème de la mer : la dernière eut lieu à Saint-Quay-Portieux du 23 juillet dernier au 4 août.
Actuellement, c’est Le monde du spectacle auquel fait honneur l’artiste dans sa galerie d’art Lepic, un monde qui, dans ce quartier de Montmartre, aura forcément marqué la vie de Henri Landier, ami des peintres, des poètes, des musiciens et des écrivains.
Si le monde du spectacle ne trouve grâce à vos yeux, malgré les 97 œuvres actuellement suspendues aux cimaises de la galerie, n’hésitez pas à demander à l’artiste de vous ouvrir ses réserves et portfolios : parmi les quelque 4000 peintures et 2000 gravures réalisées par Henri Landier, la mer, les navires et les docks constituent une tranche de vie aventureuse qu’il aura couchée sur la toile ou gravée sur le cuivre, des œuvres qui sauront séduire les marins que nous sommes.
La galerie Lepic est ouverte chaque après-midi jusqu’au 23 décembre.
Jacques MEVEL
